À partir de 2025, les radars automatiques devraient pouvoir détecter trois nouvelles infractions grâce à l’intégration de technologies d’intelligence artificielle. Cette évolution vise à permettre aux appareils de repérer des comportements illégaux plus complexes. Cependant, la date précise de déploiement de cette fonctionnalité reste à ce jour indéterminée.

Le projet de loi de finances pour 2025 inclut une annexe dédiée à la sécurité routière, détaillant les actions et moyens prévus pour renforcer le système de contrôle automatisé. Parmi les mesures envisagées, trois nouvelles infractions pourraient être détectées dès 2025, marquant une étape supplémentaire dans le contrôle automatisé des comportements au volant.

Selon ce projet, les radars automatiques seront équipés d’intelligence artificielle pour identifier des infractions plus complexes. Les trois comportements ciblés sont le non-respect des distances de sécurité, le non-port de la ceinture de sécurité et l’utilisation du téléphone tenu en main. Ce renforcement technologique vise à améliorer la sécurité routière, bien qu’il soulève également des questions sur la surveillance accrue des automobilistes.

L’utilisation de l’IA dans les radars automatiques

Grâce à l’intelligence artificielle, les radars automatiques pourront détecter plusieurs infractions simultanément, renforçant ainsi l’efficacité des contrôles routiers. Pour accompagner cette modernisation, l’État prévoit un investissement de près de 46 millions d’euros en 2025. Cette enveloppe servira à entretenir les radars existants et à installer de nouveaux dispositifs, avec une augmentation prévue de 4 % du nombre de radars sur le territoire.

Toutefois, cette initiative suscite des critiques. L’association 40 millions d’automobilistes, dans un communiqué, dénonce cette évolution en affirmant que « le gouvernement prévoit une avalanche de PV ». Elle s’oppose également aux nouvelles infractions ciblées — non-respect des distances de sécurité, non-port de la ceinture et usage du téléphone tenu en main — qui entraîneront chacune une amende de 135 euros et un retrait de 3 points sur le permis de conduire.