Depuis le 1er novembre 2024, les ateliers automobiles en France doivent être certifiés SERMI pour accéder aux données sécurisées des véhicules. Comment fonctionne ce dispositif ? Explications !

Depuis le 1er novembre 2024, le dispositif SERMI (Security-Related Repair and Maintenance Information) impose que seules les entreprises certifiées puissent accéder aux données sensibles des véhicules. Cette certification vise à protéger les informations de sécurité lors des réparations. On vous explique !

Le SERMI : un gage de confiance renforcé

Selon la Fédération des industries des équipements pour véhicules (Fiev), ce nouveau cadre réglementaire a pour objectif de « garantir un accès sécurisé et équitable aux informations relatives à la sécurité des véhicules pour toutes les structures de réparation ». Cela inclut notamment l’accès aux systèmes de verrouillage et d’airbags, contribuant ainsi à réduire les risques de fraude ou de mauvaise manipulation.

Par ailleurs, la certification SERMI offre aux réparateurs indépendants la possibilité d'accéder aux mêmes données que les réseaux des constructeurs, renforçant ainsi leur crédibilité et la confiance des automobilistes. Pour être en conformité, les ateliers doivent solliciter cette certification auprès d’organismes accrédités, ce qui leur permet de débloquer l’accès aux informations nécessaires.

Comment fonctionne le SERMI ?

Pour obtenir l’agrément SERMI, techniciens et ateliers doivent passer par une procédure de certification auprès d’organismes accrédités, conformément aux exigences des autorités européennes.

Pour une entreprise, cela implique de fournir des justificatifs attestant de son activité dans le secteur de la réparation automobile ainsi qu’une attestation d’assurance. Chaque technicien doit également répondre à des critères spécifiques : présenter une preuve de formation adéquate et fournir un extrait de casier judiciaire vierge.

Une fois certifiés, les techniciens peuvent s’authentifier sur l’application SERMI pour accéder aux informations protégées. L’accès est débloqué en scannant un QR code via cette application.

Pour être prêts à utiliser ce dispositif, les professionnels de la réparation ont dû anticiper : former leurs équipes, mettre leurs ateliers en conformité et entreprendre les démarches nécessaires pour obtenir leur certification.